Les Entretiens de Confucius, traductions de Séraphin Couvreur, Pierre Ryckmans, Anne Cheng, André Lévy – Lao-tseu, Tao-tö king, Le Livre de la Voie et de la Vertu, traductions de Stanislas Julien, J.-J.-L. Duyvendak – Philosophes taoïstes (Lao-Tseu, Tchouang-Tseu, Lie-Tseu) – Le Tchouang-tseu, traduction de Jean-Jacques Lafitte
Confucius
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Fayard |
Les Entretiens de ConfuciusTraduit du chinois, présenté et annoté par Pierre Ryckmans « Propos, anecdotes, brèves paraboles, maximes, c'est dans les Entretiens qu'on trouve le visage le moins fabuleux de Confucius. Il y a du Socrate en lui, du Montaigne aussi. Maître K'ong séduit par une bonhomie, une bonne humeur, une générosité, une gentillesse, qui savent concilier la vigueur des principes et les faiblesses des humains. Le politique, le moraliste, le philosophe, c'est dans les Entretiens qu'on peut trouver le premier état de la pensée de Confucius. “Nul écrit, constate Pierre Ryckmans, n'a exercé une plus durable influence sur une plus grande partie de l'humanité.” Les Entretiens sont après deux millénaires le livre central de l'histoire de la Chine. Pierre Ryckmans, un des maîtres de la sinologie actuelle, aura consacré six ans à établir pour les lecteurs de langue française la version enfin définitive de ce classique dont un grand savant japonais de notre époque ne craignait pas de dire que c'est “le plus beau livre du monde”. Plus tempéré, Ryckmans écrit que ce texte a conservé à travers les siècles “une verdeur, une vigueur et une cohérence étonnantes”. Le voici traduit comme il devait l'être : à ras du texte dont il rend ainsi la concision, le charme et la force. Le vieux Maître est là, devant nous, vivant, qui bavarde, plaisante et nous dispense un enseignement toujours précieux. La version de Pierre Ryckmans des Entretiens sera aussi perdurable que la pensée de Maître K'ong. » |
Gallimard
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Entretiens de ConfuciusTraduit du chinois par Anne Cheng. « La Chine de Confucius, celle des “Printemps et Automnes”, contemporaine de la Grèce des Présocratiques, se caractérise par la décadence du pouvoir central et le cynisme politique. C'est dans cette fragmentation, ce bouleversement, que sont ici replacées les principales préoccupations du Maître. Son enseignement est avant tout humaniste, pratique, on peut même dire exclusivement politique. Les Entretiens proposent à la fois, un idéal de l'homme et un véritable Art de gouverner, dont l'actualité dans la Chine moderne s'est encore manifestée par la virulence de la récente campagne anti confucianiste. Voici ce texte, fondamental pour la compréhension de la pensée chinoise, dans une traduction nouvelle, accessible au lecteur d'aujourd'hui et accompagnée d'une introduction, de notes, de cartes, et d'une chronologie ; la version originale des Entretiens, donnée en annexe, sera utile à l'étudiant et au spécialiste. » |
Seuil |
Entretiens avec ses disciples – ConfuciusIntroduction, traduction, notes et commentaires par André Lévy. « “L'éclat des écrits de notre Maître peut nous prévenir et nous instruire, mais ses paroles ne le peuvent plus”, déplorait l'un de ses disciples après la mort de Confucius. Le Socrate chinois a traversé les siècles, bousculé, certes, mais plus présent que jamais. Le secret ? Il vous suffit de le découvrir dans ce livre qui tire du fond des millénaires l'écho fulgurant des paroles du Maître : “L'homme de qualité, à l'égard du monde, ne cherche pas plus à s'adapter qu'à s'opposer ; il se rapporte à ce qui est juste” ; mais avec prudence : “Dans un pays qui suit la juste voie, parle franc et agit droit. Dans le cas contraire, agit droit mais parle avec discrétion.” Sous la modestie et la modération d'un sage qui nous rappelle parfois Montaigne, un livre d'action : “Pas de précipitation ! Ne prends pas en considération les petits avantages. Qui veut hâter les choses n'atteint pas son but. Ne voir que les petits profits ne permet pas d'aboutir dans les grandes affaires.” Une sagesse lucide qui assume la condition humaine : “Que peut-on savoir de la mort sans connaître la vie ?” Confucius est un guide incomparable ; ni dieu ni prophète, disait-il ; rien de plus qu'un homme de bonne volonté. » |
Flammarion |
Lao-tseu, Tao te king
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Fayard |
Philosophes taoïstes
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Gallimard |
Tao-tö-king
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Maisonneuve |
Le rêve du papillonTCHOUANG-TSEU, Zhuangzi, traduit par Jean-Jacques Lafitte « “Tchouang-Tseu rêva qu'il était papillon, voletant, heureux de son sort, ne sachant pas qu'il était Tchouang-Tseu. Il se réveilla soudain et s'aperçut qu'il était Tchouang-Tseu. Il ne savait plus s'il était Tchouang-Tseu qui venait de rêver qu'il était papillon ou s'il était un papillon qui rêvait qu'il était Tchouang-Tseu.” Cette fameuse formulation, qui pose la question de la frontière entre le rêve et la réalité, entre le vrai et le faux, constitue le fil conducteur des uvres de Tchouang-Tseu, rassemblées dans ce volume. Épousant tantôt la forme du dialogue paradoxal, tantôt celle du conte allégorique, tantôt celle du poème mystique, ce chef-d'uvre datant du quatrième siècle avant notre ère contient tout l'esprit du Tao. On y trouve Confucius rendant visite à Lao-Tseu, un mille-pattes jaloux d'un serpent, Grande Pureté conversant avec Inaction, et tant d'autres figures, réelles ou imaginaires, qui illustrent, non sans humour, les enseignements de la sagesse chinoise. » |
Albin
Michel |